Madeleine Delbrêl était inconnue il y a peu, et voici que son témoignage, près de 60 ans après sa mort, se répand. Un petit livre facile à lire vient de sortir.
Cette femme a vécu la première partie de sa vie très normalement, puis le message
d’amour de l’Évangile s’est installé en elle, incontournable.
Assistante sociale en banlieue ouvrière de Paris, elle a vite compris que l’Évangile était fait pour être vécu et partagé, pas pour rester entre les quatre murs de son église… Avec des collègues, elles ont alors ouvert leurs portes très largement à ceux qui erraient dans la vie : elles les appelaient les « Sans Dieu ».
« Notre route, à Ivry, nous a conduites chez les « sans Dieu », et ils sont trop seuls pour que nous voulions les quitter. Leur solitude est si grande que nous aspirons de toute notre âme à ce que d’autres chrétiens cessent de vivre entre chrétiens comme s’ils n’existaient pas, ou au milieu d’eux sans leur donner leur coeur et leur charité. »
Raphaël Buyse, prêtre, est aussi membre de la Fraternité des Parvis, à Lille, inspirée par Madeleine Delbrêl pour vivre la présence du Christ par l’accueil du monde, à l’extérieur des églises.
Il nous parle intensément de Madeleine Delbrêl, dans une conversation à trois : Madeleine Delbrêl, lui-même, et Samuel, un jeune dont il connaît bien les soucis et les attentes, auquel il s’adresse.
Bonne lecture !
Toute cette foule dans notre coeur. Prendre la route avec Madeleine Delbrêl, de Raphaël Buyse,
Bayard, septembre 2020, 200 pages, 17 €