La première chose à apporter à une personne malade ou affaiblie est la visite, la présence amicale et attentive.
Combien la visite est attendue, et rend heureux, profondément ! Le visage s’éclaire, s’illumine…
Mais combien la solitude est dure, combien l’absence de visite prochaine peut ronger et éteindre toute espérance !

Au-delà de la visite, il est un sacrement qui réconforte : l’onction des malades.
Lorsque l’angoisse étreint, lorsqu’on se découvre fragile et vulnérable – dans sa santé ou dans sa vie, lorsqu’on cherche en vain d’où pourrait venir le secours, l’Église propose ce trésor qu’est l’onction des malades.

Ce sacrement est un signe qui rappelle la manière délicate avec laquelle Jésus s’approchait de ceux qui souffrent !
L’onction des malades concerne tous les âges, tous les vivants, il ne faut pas la confondre avec l’extrême-onction.
La personne qui reçoit l’onction des malades dit au Christ : « Aide-moi, ma vie est trop lourde à porter »
C’est le sacrement de la tendresse de Dieu, celui par lequel Jésus nous prend dans ses bras, nous porte pour nous redonner force et courage, pour nous apporter paix et sérénité.

Celui qui a reçu le sacrement de la tendresse de Dieu en devient aussi un témoin.
Il est appelé à donner aux autres ce qu’il a reçu, et à rendre compte de l’Amour de Dieu pour chacun.

Dimanche 3 mai, au cours de la messe à Pluvigner, ce sacrement sera donné.
Et c’est toute la communauté des chrétiens qui sera « éclaboussée » par cette tendresse de Dieu.
Et c’est toute la communauté qui, en communion avec ses frères et sœurs, accueillera elle aussi cette tendresse pour en être témoin.

2020/02/29 – GF