NON, NOUS NE SOMMES PAS DES RÊVEURS !

Tout juste sommes-nous parfois comme ces premiers compagnons de Jésus, qui ne comprenaient plus rien…
Jésus, le Jésus de Dieu, qu’ils avaient tant espéré, enfin venu parmi les hommes, ça les rassurait les hommes de l’Évangile.
Comme a pu nous rassurer cette Église dans laquelle nous sommes nés et que nous voyons s’effacer, s’affaiblir…

Et puis, incompréhensible pour eux : ce Jésus enfin là, le voilà maltraité, tué.
Puis ressuscité. Ouf !
Et qui finit tout de même par les quitter, eux qui avaient mis tant d’espoir dans sa présence.

Et nous, alors ? Nous qui avons mis tant d’espoir dans cette Église si présente dans nos pays, il y a peu encore ?
Nous qui sommes parfois déroutés, abasourdis, découragés.
Un par banc dans l’église le dimanche… des enfants qu’on a élevés et qui n’ont plus aucune pratique… et au sein même de cette Église, des hommes faibles qui n’ont pas su honorer leur foi…
Où va-t-on ?

Eh bien, toute l’Espérance est devant nous, tout l’avenir de l’Église est devant elle.
Mais un autre avenir.

CET AVENIR, NOUS AVONS DÉCIDÉ DE LE CHERCHER ENSEMBLE, de devenir des chercheurs sur terre, des chercheurs de l’Évangile et de l’Amour du Christ.
Car notre foi, elle est d’abord confiance dans l’appel de Jésus, c’est ça qu’il nous faut retrouver, au-delà de notre histoire.

Alors nous cherchons, nous voulons savoir s’il n’y a pas quelque chose d’essentiel, de super-important, que nous pouvons vivre et partager en Église.
Quelque chose de super-important que nous pouvons donner à ce monde que nous craignons parfois, ce monde qui a peut-être aussi besoin d’être aimé lui-même, je veux dire ses hommes et ses femmes.

Quelque chose que nous vivons peut-être chacun à certains moments de notre quotidien,  mais quelque chose qu’il nous faut aussi vivre ensemble, fortement, profondément, au-delà de nos petites forces personnelles.
QUELQUE CHOSE QUI EST PLUS FORT QUE NOUS, MAIS QU’IL FAUT CHERCHER ENSEMBLE, PARCE QUE CE N’EST PAS FACILE, TOUT SEUL.
Et qu’il n’y a vraiment pas d’âge pour cela.
La foi est toujours jeune, elle ne peut être que jeune !

ALORS IL Y AURA DE L’ESPÉRANCE AU BOUT DE NOTRE FOI.

Gérard Flesch

GF – 2019/1/11