Né vers 540 en Irlande, Colomban est arrivé sur la côte de St-Malo quarante ans plus tard avec douze moines, à la recherche d’une vie de pauvreté et d’ermite ;il a traversé la Normandie, remonté la Seine, et la Marne, pour s’arrêter au pied des Vosges.
Là, dans la région de Luxeuil, il établit un premier monastère, puis deux autres. Et fonde aussi une école renommée.

Vers 70 ans, il est chassé de Luxeuil et emmené sous garde armée jusqu’à Nantes, où il échappe à ses gardes à l’occasion du naufrage de leur bateau. Sa fuite le conduit finalement dans la région de Bregenz et du lac de Constance, limite actuelle entre la Suisse et l’Allemagne, à l’est de Bâle.

Et trois ans plus tard, il traverse les Alpes et le nord de l’actuelle Italie pour fonder un monastère à Bobbio, au sud de Milan.
Il y décède en 615.

S’il a fondé lui-même cinq monastères, il est surtout à l’origine d’un ordre monastique qui en comportait 80 deux siècles après sa mort. L’abbaye de St-Wandrille en Normandie, et St-Benoit-sur-Loire, en sont issus.

Outre son arrivée d’Irlande par le nord de la Bretagne, puis plus tard son périple de prisonnier l’amenant à Nantes, Colomban n’a pas vécu en Bretagne.
Et pourtant, il y a été très vénéré, si l’on considère le nombre de lieux, de chapelles et d’églises qui portent son nom, ou qui lui sont dédiés.
Le chemin  de Saint-Colomban vise à relier tous ces points.
Simon Derache, le 22 mai, pourra en parler.

2017/4/25 – GF